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 & Joy Eileen Cooper « Slow Me Down »

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MessageSujet: Re: & Joy Eileen Cooper « Slow Me Down »   & Joy Eileen Cooper « Slow Me Down » I_icon_minitimeVen 22 Mai - 18:50

& Joy Eileen Cooper « Slow Me Down » Avkristen41 & & Joy Eileen Cooper « Slow Me Down » Sanst10 & & Joy Eileen Cooper « Slow Me Down » Avkristen8
Joy Eileen Cooper


    & Joy Eileen Cooper « Slow Me Down » Kbell40

    & Joy Eileen Cooper « Slow Me Down » Kbell38a
    I } Your Papers, please.

    Nom : Mon nom de famille est Cooper. C'est un nom purement anglais, qui se transmet depuis des générations déjà.

    Prénom : Je m'appelle Joy, Eileen. Mon premier prénom - et celui que j'utilise tout le temps - vient de ma grand-mère maternelle. Il signifie "Joie", en rapport avec "Enjoy". Il est donc anglais lui aussi. Mon deuxième, Eileen, vient de ma grand-mère paternelle. Il signifie "Éclat de soleil" et il est d'origine irlandaise. En tout cas je suis contente de mon prénom parce que je trouve qu'il me représente assez bien.

    Date et lieu de naissance : Je suis née un 15 août 1992 à Londres. Mes parents étant des anglais pur souches, il est donc normal que mon prénom et mon nom de famille soient anglais.

    Age : J'ai 16 ans, bien que dans trois mois j'en ai 17. Avant d'arriver - contre mon gré - au château, j'étais en Première. Mais ce temps là semble révolu à présent...

    Pouvoir : Je peux contrôler les quatre éléments.

    II } Enjoy !

    Caractère :

    Qui suis-je ? Quelle est ma personnalité ? Comme tout le monde je suis unique. Mais une question se pose : à quel point ? Suis-je simplement une jeune fille renfermée et timide ? Ou alors une petite peste qui ne fait qu'enchainer les garçons dans son lit ? Personnellement, je ne pense appartenir à aucun de ces groupes. Je suis, tout de même, bien plus complexe. Mais cela ne veut pas dire pour autant que je suis une personne très compliqué et invivable. Quelque fois même une personne simple peut se révéler plus complexe que vous ne pouvez l'imaginer. Enfin bon assez parler, passons à mon caractère.

    Le premier point que je vais aborder - et sûrement le plus important de tous -, c'est mon côté solitaire. Je ne ressens pas le besoin d'être entourée, d'être choyée. Être seule me convient parfaitement. En général cela me permet de réfléchir et d'observer le monde qui m'entoure. Je n'ai pas envie d'être avec d'autres personnes car dans le principe je suis quelqu'un de libre. D'ailleurs un de mes dictons préféré est : "ne jamais dépendre de quelqu'un". Cela vous donne une idée, non ? Je tiens beaucoup à mes droits et à ma liberté. Les gens qui me commandent, je les envois bouler. Je n'ai donc pas besoin d'avoir 36 ooo amis. Une petite poignée me suffit, et au moins ces gens là sont mes amis, mes vrais, et pas des gens que je connais à peine.

    Le fait que je sois assez solitaire et indépendante implique que je vous fasse un petit bilan de mes relations amoureuses. Bien que je sois de quelqu'un d'assez mignonne - je dois l'avouer -, je n'ai pas eu beaucoup de petits copains. Peut-être cinq-six, pas plus. En général c'était les garçons qui venaient vers moi, et c'était moi qui les quittais lorsqu'ils devenaient trop prenants. J'ai besoin de ma solitude, voyez-vous... J'ai besoin de quelqu'un - comme tout le monde -, mais pas d'un trop collant. Je ne veux pas non plus qu'il soit infidèle, mais qu'il respecte mon besoin d'indépendance. Je ne suis jamais vraiment tombée amoureuse, mais peut-être que lorsque cela arrivera je ne serais plus comme ça, je deviendrais peut-être plus attachante. Qui sait...

    En dehors d'être au lycée et avec mes amis, je suis en général toute seule. Je n'aime pas vraiment sortir. Ou du moins je ne suis pas attirée plus que ça par les fêtes. L'alcool, la danse, tout cela ne me va pas vraiment. Surtout qu'étant une fille très maladroite, j'ai vite fait de trébucher et de tomber toute seule comme une conne. L'alcool ne fait que aggraver mon équilibre déjà pas génial d'origine, j'évite aussi. Mais bon, à la limite, une fois de temps en temps ne me tue pas non plus. Sinon je passe souvent mes journées dehors, munie de mon carnet à dessin et d'un crayon de bois. Et oui, je suis une artiste, cela vous étonne ? Je dessine depuis que je suis toute petite, et, sans me vanter - ce n'est vraiment pas dans mon caractère -, je pense avoir un assez grand potentiel. Enfin c'est ce que dise les autres aussi, je ne suis pas la seule à le penser... Les sujets que je dessine le plus souvent sont les paysages. La nature, le ciel, mais aussi la ville. Lorsque je dessine je suis toujours seule, car je dois me concentrer et, pour cela, ne pas avoir quelqu'un à côté de moi pour me distraire. Dessiner me permet de m'évader. Je me calme, je suis comme dans un autre monde, où il n'y a que moi et la nature. Le bruit du vent, le chant des oiseaux, la couleur des choses sont décuplés et tournent autour de moi avec paix et harmonie. Je m'y sens à l'aise, tellement plus que n'importe où ailleurs.

    Le deuxième point qu'il faut aborder est ma manière de parler, qui est assez... déplacée ? Je ne parle pas pour ne rien dire. Si on me demande si ça va, je réponds simplement d'un sourire et d'un hochement de tête. Sinon, on va dire que j'ai une manière un peu philosophique de voir les choses. Il m'arrive souvent de répondre à une question en posant justement une question, ou alors de répondre sur une sorte d'énigme. Vous voyiez le genre ? J'adore dessiner, et cela me permet d'avoir une autre vision du monde, si cela peut vous aidez à trouver les raison de ma façon de m'exprimer. En dehors du dessin je lis beaucoup, que ce soit aussi bien des romans que des poèmes. Encore une raison...

    Le fait que je parle ainsi implique que les personnes autour de moi me regarde étrangement. Certains sont tout simplement fascinés par ma manière de penser et de répondre, et d'autres en sont tout simplement agacés. Chacun est différent, c'est pourquoi j'ai aussi bien des amis que des ennemis, c'est comme ça. De ce fait cela implique aussi que j'ai une sorte de halo mystérieux autour de moi. Je parle peu de mon passé depuis que je suis arrivée au château, car j'ai le sentiment d'avoir tout perdu en étant ici. Ma vie, c'est le dessin, et donc les études. Mais ici j'en suis privée. Je me sens souvent frustrée et triste, impuissante. La situation m'échappe, et pourtant j'aime avoir la situation en main : savoir ce que je fais et ce qui va se passer. Là c'est totalement différent, et cela, au début, ne m'enchantait guère.

    Ma vie, je la voyais toute tracée. Je la vivais à cent à l'heure sans prendre part à tout ce qu'il y avait autour de moi. Dans ma vie il n'y avait que le dessin. Je ne me consacrais qu'à cet art, et à rien d'autres. Être la meilleure fait partie de mon tempérament, et je voulais être la plus grande dessinatrice d'Angleterre, et, tant qu'à faire, du monde. C'est pourquoi je ne faisais que cela. J'y passer mes journées, et mes nuits parfois. J'avais décidé de ne ralentir qu'une fois mes études achevées et ma carrière commencée. Mais "Le Maître Du Jeu" en décida autrement, ce fut lui qui me ralentit - contre mon gré, bien évidement... -. Depuis je n'ai qu'un seul but : contrôler ce foutu pouvoir et retourner dans le monde réel pour rattraper mon retard. Les jours passent et je sens ma carrière s'éloignait de plus en plus. Mais, au fond, n'est-ce pas mieux ? N'est-ce pas plutôt un cadeau de cet "Homme" de me ralentir pour que je prenne conscience du monde qui m'entoure ? Cela, je n'en prendrais compte que bien plus tard.

    En conclusion je suis quelqu'un d'assez simple. Je ne me prends pas la tête avec ce qui m'entoure car j'ai une vision assez positive du monde. Mystérieuse, je suis quelqu'un qui peut vous paraitre assez bizarre. Grande dessinatrice, je ne vois pas ma vie autrement, et je ne prends pas la peine de ralentir pour mieux en profiter. Je fonce, tête baissée, vers le futur - ou du moins était-ce le cas avant mon arrivée au Château -. Même si je n'ai pas pris le temps de le décrire, je suis assez impulsive et imprévisible. Déterminée, je vais au bout de ce que je me suis fixée. Étant assez maladroite et drôle, cela me permet d'avoir des amis, bien que je reste tout de même assez solitaire et indépendante. J'ai confiance en moi et en mes choix, et personne ne réussira à me faire changer d'avis. Intrépide et curieuse, cela m'emmène souvent dans de drôle de situation. Pour finir je suis tout de même assez spécial et unique, on m'aime ou on ne m'aime pas, et ne comptez pas sur moi pour changer, je suis très bien comme je suis.

    Apparence physique & style vestimentaire :

    Un jour, un homme a dit que ce qu'il comptait chez une personne, c'était ce qu'il y avait à l'intérieur - c'est à dire son caractère -, et non ce qu'il y avait à l'extérieur - c'est à dire son apparence physique -. Sur cette phrase mon point de vue diverge. Je pense qu'une part de physique est tout de même importante chez une personne : c'est ce qui fait qu'une personne vienne lui parler ou soit attirée. Après c'est sûr que le caractère joue aussi une très grande part. Mais après chacun son avis.

    Commençons par un endroit précis, et ensuite nous irons à reculons : mes yeux. D'un bleu pur, c'est souvent eux qui vous envoutent. Souvent, en fonction du temps, ils se voient plus ou moins. Un regard plus ou moins clair, plus ou moins glacial. On peut aussi apercevoir un morceau de peau, bronzée. En effet, ma peau a tendance à bronzer très facilement, ce qui n'est pas plus mal. Je suis Londonienne, et contrairement aux stéréotypes il ne pleut pas tout le temps, au contraire.

    Si on recule encore, on peut voir mon visage en entier. Comme tout le monde j'ai un nez, des sourcils et une bouche. Là, je n'ai rien de très particulier. La forme de mon visage n'a rien d'original. Il faut avoué, cependant, que mon visage est plutôt joli. Mon nez, mes yeux, ma bouche... Tout cela est disposé assez joliment, si l'on peut dire. Au niveau du maquillage j'ai tendance à rester dans les apparences naturelles. Je ne mets que très rarement du far à paupière de couleurs vraiment flagrantes, comme le rose, le orange, le rouge... Je préfère mettre du brun, beige, violet foncé, bleu... Contrairement à d'autres personnes je ne mets pas trois couches de fond teint ou du gloss en masse. J'ai un caractère qui me pousse à me faire discrète, à me fondre dans la masse. Je n'ai donc aucune envie de me maquiller de manière à attirer l'attention.

    On peut apercevoir des mèches de cheveux blondes, bouclées. Si on recule un tout petit peu on peut les voir en entier. D'un blond couleur de blé, ondulés, ils me tombent jusqu'à la poitrine, environ. Ma coupe étant en dégradé, j'ai souvent des épis un peu partout. Mais j'aime ce style, je trouve qu'il me correspond assez bien. J'ai la plupart du temps une mèche qui me tombe devant mon œil droit. Je dis "la plupart du temps" car il m'arrive souvent de changer de coupe de cheveux. J'ai déjà eu une frange, les cheveux lisses, une coupe carré... J'ai même un jour changé de couleur de cheveux. Mais vu que cela ne me plaisait qu'à moitié, je n'ai jamais renouvelé l'expérience.

    Reculons encore pour me voir en entier. Intéressons nous d'abord à ma silhouette. Je suis assez fine, mesurant 1m70 environ pour 55 kilos. Cependant cela n'est pas dut à des privations et à des heures passées dans des salles de cours. Non, si j'ai ce poids, c'est parce que ma physionomie me l'impose. J'ai beau manger un peu n'importe comment, je ne prends pas un gramme. C'est vrai, je vous l'accorde, c'est un avantage. Ma démarche est souple et légère, souvent silencieuse. C'est dut à plusieurs d'années de gymnastique. En tout cas j'attire les regards dans la rue. C'est un fait que je ne peux pas nier. Cependant je n'en profite pas. Je suis quelqu'un de simple et de discret, me la jouer n'est pas dans mon caractère. Alors oui, peut-être, on me considère comme quelqu'un de plutôt jolie. Mais je n'en ai que faire. En conclusion je ne prête pas vraiment attention à mon physique. Mais n'allais pas croire que je me néglige, non. On va simplement dire que je ne veux pas attirer l'intention, ou du moins le moins possible.

    Mon style vestimentaire est plutôt banal. Je ne m'intéresse que de très loin à la mode. Je porte ce que je veux quand je veux. Si, par hasard, j'aime ce qui est à la mode, je le porterais aussi. Il m'arrive souvent de porter des jean, ou, en été, des robes ou des jupes. Je n'ai pas de préférences vestimentaires. Je reste toutefois dans des habits plutôt chic, mais ça c'est à cause de ma famille riche. J'ai toujours vécu dans le luxe, pourquoi donc m'habillerais-je dans une friperie? C'est peut-être la seule chose que je garde de mon enfance riche. Pour le reste, les vêtements de marques, les paillettes, l'attitude d'enfant gâté, je l'ai oublié depuis très longtemps. Pour ce qui des couleurs, je n'en ai pas vraiment de favorites. Celles-ci varient en fonction du temps et de mon humeur. Si bien que cela se fait ressentir dans mes habits. Je peux aussi bien porter du noir que des couleurs. Ma garde robe est donc très variée, un vrai arc en ciel. Mais bon cela vient sûrement de ma passion pour le dessin.
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MessageSujet: Re: & Joy Eileen Cooper « Slow Me Down »   & Joy Eileen Cooper « Slow Me Down » I_icon_minitimeVen 5 Juin - 15:38

    III } My Cinderella story scene.

    Votre enfance :

    Mon enfance n'a rien de particulière. Comme tout le monde j'ai eu des hauts et des bas, des peines et des joies. Pour rien au monde je ne le changerais. Je ne regrette rien, car je pense avoir vécut tout ce qu'une enfant aurait dut vivre. Et puis le passé c'est du passé. Je ne le rejette pas non plus, car après tout le passé c'est ce qui forge notre caractère. Simplement j'évite d'en parler aux autres, car je trouve que c'est personnel et que cela n'intéresse personne.

    Je suis née à Londres, tout comme ma mère et mon père. Je n'ai jamais habité un autre lieu que Londres, tout simplement parce que c'est une ville fabuleuse et que ma famille s'y plait là-bas. J'étais le premier enfant de Juliet et Tom Cooper, mes parents. Cela faisait quatre ans qu'ils étaient amoureux l'un de l'autre, et deux ans qu'ils étaient ensembles. Mon arrivée avait été prévu, et les deux première années de ma vie se passèrent sans embuche. Mes parents m'aimaient, me choyaient. Tous les dimanches ils me promenaient dans le parc non loin de là où nous habitions. Mon père travaillait dans la finance et il gagnait beaucoup d'argent à lui tout seul. Ma mère avait préféré quitter son travail de maître d'école dans une école primaire pour justement veillait à ce que mon éducation se passe normalement. Elle n'était pas pour le fait de laisser ses enfants sous la garde d'une gouvernante, car elle trouvait que les liens familiales en pâtissaient par la suite. J'étais la petite enfant chérie de mes parents. Même si je ne me souviens plus vraiment de cette période, j'ai vu sur des albums photos que j'avais tout pour être heureuse.

    Quand j'eus environ deux ans et demi, ma mère accoucha de son deuxième enfant. C'est donc ainsi que j'écopai d'un petit frère, qu'ils appelèrent Max. Je ne me souviens pas vraiment de ce jour là, j'étais trop jeune. Mes premiers souvenirs commencent lorsque que j'avais quatre ans. Je n'allais pas à la maternelle, comme les autres enfants, car ma mère, qui était une ancienne maitresse d'école, m'apprenait tout. J'étais toujours aussi chérie par mes parents, qui étaient des gens bons, dans le sens où ils ne cessèrent pas de m'aimer après la naissance de mon petit frère. Il y avait toujours une place dans leur cœur pour lui, et il occupait une part égale à la mienne. Ce n'était pas plus mal. Mon père avait beau être un dirigeant important dans son travail, il était pourtant présent tous les soirs et les week-end. Il s'occupait beaucoup de sa famille, son travaille, contrairement à d'autres, passants en second plan. Les meilleurs souvenirs que j'ai de lui à cette époque étaient quand il venait jouer avec moi dans ma chambre aux poupées barbie et autres...

    Ce fut ma mère qui découvrit mon talent pour le dessin. En effet, dès que j'appris à tenir un crayon dans la main, je réalisai déjà des jolis dessins. La plupart des enfants de mon âge faisaient des formes abstraites, moi, déjà, je dessinais des bonshommes, des arbres et des fleurs. Bon c'était pas parfait parfait, mais c'était tout de même en très bon début. Lorsque j'eus sept ans, j'étais devenue une véritable petite artiste. J'étais très prometteuse, et mes parents m'encourageaient dans mes choix et dans ma passion. Ils ne voulaient pas choisir à ma place, ils ne voulaient pas que je sois une célèbre avocate ou autre. Ils voulaient simplement que je fasse ce que j'avais envie, car d'après eux c'était la clef de la réussite, et j'étais tout à fait d'accord. Alors que moi j'avais des dons pour le dessin, on découvrit vite chez mon frère un don. A croire que c'était de famille... Lui apprenait très vite, et il devint très vite un petit garçon intelligent. Des lunettes, toujours un livre à la main, bref le petit Einstein de base. D'ailleurs c'est le surnom que je lui donne la plupart du temps. J'aurais pus être jalouse, l'enviait. Sauf que cela ne fait pas partie de mon caractère, et mes parents ne faisaient pas ses éloges à longueurs de temps. Lorsque des amis venaient passés la soirée à la maison, mes parents parlaient des talents intellectuels de mon frère, mais aussi de mes talents artistiques. C'était cinquante - cinquante.

    Tous les étés moi et ma famille prenions l'avion pour nous rendre au Canada, endroit où vivait la sœur et de ma mère et son mari. Ils avaient un garçon, Chris, qui était plus vieux de moi de deux ans. Nous nous voyions pendant un moi, c'était bien. Nous nous entendions très bien tous les deux, et c'est avec lui que j'appris à faire des bêtises... Enfin tous les trucs de ce genre. Notre activité favorite était d'embêter la voisine d'à côté, une jeune femme âgée et à demie sourde. La pauvre... Puis les années passèrent. Nos deux familles rompirent petit à petit le contact, et les coups de téléphone suffisaient. Avec Chris nous parlions souvent via Internet. C'était un fan des jeux vidéos, et il m'initia dans beaucoup d'entre eux. J'avais beau connaitre par mal de trucs sur sa vie et sur sa passion pour l'informatique, je ne savais tout de même pas qu'il s'amusait à pirater les fichiers des autres. Et puis même si je l'aurais sus je n'aurais rien fait, car de toute manière j'aimais mon cousin comme il était, et je respectais ses choix. Quoi qu'il arrive j'aurais gardé le secret. Et soudain, quelques jours après qu'il est fêté ses dix huit ans, il disparut, sans laisser de trace. Personne ne comprit pourquoi il avait fait cela, et on pensa tout de suite à une fugue. Des recherches eurent lieu, mais elles n'aboutirent à rien. C'était comme si il avait disparu dans la nature. A moi il n'avait rien dit, et sa disparition soudaine m'attristai.

    Jusqu'à ce que j'ai douze ans, je passai mon enfance dans ma maison. Ma mère me faisait, avec mon frère, des cours particuliers. Nous travaillions tous les matins et une partie de l'après-midi, et le reste nous jouions chacun de notre côté dans nos chambres ou alors dans le jardin. J'habitais dans les quartiers riches de Londres une villa avec un jardin derrière. Il y avait un étang avec un petit pont pour passer au dessus avec sur le côté un banc en marbre avant un saule pleureur en dessous. C'était mon endroit préféré, et celui que je voyais depuis la fenêtre de ma chambre, au premier étage. cet endroit était paisible, et j'allais souvent sur ce banc pour dessiner, ou juste pour réfléchir. Vu que je n'allais pas à l'école je n'avais pas d'amis, mais cela ne me dérangeais guère. J'avais toujours eu depuis ma naissance mes parents et un peu plus tard mon frère. On ne s'ennuyait presque jamais. J'étais une petite fille gâtée, j'avais tout ce que je voulais. J'aurais pus en profiter, être comme ces petites pouff de dix ans se prenant pour une jeune femme de vingt et un. Mais je ne profitais pas de tout cet argent. J'avais des vêtements de marques, certes, mais ce n'est pas pour autant que j'allais toujours dans les boutiques Chanel ou Dior. Quelques fois, et cela devenait de plus en plus rare au fil des années. Je me contentais d'aller dans les petites boutiques branchées mais où les prix étaient toujours assez abordables.

    Quand j'eus douze ans, mes parents m'inscrire dans un collège privé. Pour la première fois de ma vie j'intégrai le cursus scolaire. Ce n'était vraiment pas comme à la maison. Je devais travailler toute la journée, quatre jours sur sept - car le mercredi et le week-end, je n'avais pas cours -. Pourtant le travail demandé n'en était pas moins dur. Le plus complexe fut sans doute les autres élèves. Je me révélai être une personne assez solitaire. Je n'avais jusqu'alors jamais eue d'amis, et le manque de compagnie ne me posai pas de problème. J'eus tout de même deux trois amis, quand même. Nous fûmes ensemble jusqu'à la fin du collège. J'avais grandis et mûris entre temps. Ma passion pour le dessin n'avait fait qu'empirer, et j'étais déjà ce que je suis à l'heure d'aujourd'hui. ( Pour plus d'informations allez voir mon caractère. : P ) A mes quinze ans mes parents m'apprirent que j'avais été sélectionné pour entrer dans la prestigieuse école d'art de Londres. J'en fus tellement heureuse que je sautai de joie pendant près d'une semaine. La rentrée et la première année se passa normalement. J'excellais dans le dessin, bien que pour le reste je sois dans la moyenne. Rien de particulier ne se passa à partir de l'année où je rentrai à l'école d'art. Mes professeurs disaient que j'avais du talent et que j'irais loin, que ma vie était rythmée par le dessin et que mon destin était déjà tout tracé. Sauf qu'ils se trompaient, moi y compris. Le destin avait décidé que je vivrais quelque chose de différent, de vraiment différent. Et ce jour arriva à l'improviste, sans que je ne m'y attende.
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MessageSujet: Re: & Joy Eileen Cooper « Slow Me Down »   & Joy Eileen Cooper « Slow Me Down » I_icon_minitimeVen 5 Juin - 15:38

    Premières minutes au Château :

    J'avais passé ma journée à dessiner. J'étais installée dans le parc qui était derrière ma maison, assise en tailleur sur un banc en pierre avec au-dessus de ma tête un vieux saule pleureur et devant moi un petit étang avec des nénuphars en fleurs. J'avais dans une main mon cahier à dessin et dans l'autre mon crayon de bois. Je devais finir ce dessin pour la semaine prochaine. En effet, j'étais inscrite dans un lycée d'art, donc réservé aux personnes dotées de qualités pour l'art. Il avait fallut que mon père joue de ses relations pour me trouver une place, car même si j'avais un talent pour le dessin, je n'étais du moins pas la seule. Mais bon, j'avais fini par être acceptée, et ce n'était pas plus mal. Le thème était "Nature en fleurs". C'était un thème assez simple pour moi, vu que je dessinais essentiellement la nature. Les visages et tout ça, je ne maitrisais pas très bien, j'avais un peu de mal. J'avais donc décidé de prendre comme thème les nénuphars sur l'étang avec les branches du saule pleureur au-dessus. Depuis toute petite j'adorais venir ici, cela me confortait donc dans mon choix.

    Mon chien, Scott, choisit d'ailleurs le moment où j'allais mettre la touche finale à mon dessin pour faire son apparition. Avec un aboiement surexcité, il déboula telle une flèche et se jeta dans l'eau, éclaboussant tout sur mon passage. Heureusement j'eus le réflexe de m'allonger sur mon cahier, et c'est moi qui prit tout. J'étais mouillée de la tête jusqu'au haut du corps, j'avais de la vase partout, mais au moins mon dessin était vivant. Pourquoi mon chien avait-il fait ça ? Je leva les yeux vers l'étang pour voir Scott nager avec sa balle rouge dans la gueule. Je me retournai pour constater que mon petit frère était à quelques mètres derrière moi avec sa main derrière la bouche à la manière de quelqu'un qui vient de faire une bêtise. Je serrais les dents en le foudroyant du regard. Mais quel imbécile c'était ! Encore un peu et mon dessin était fichu ! Je secouai la tête en signe d'impuissance. Au fond j'étais soulagée. J'étais sale, mais au moins je ne me ramasserai pas en donnant mon dessin.

    Je me levai et attrapai Scott par son collier. Celui-ci avait comprit en voyant mon expression qu'il avait faillit faire une bêtise. Il se laissa faire jusqu'à mon frère. Je lâcha le collier devant lui en lui faisant bien comprendre qu'il n'avait pas intérêt à recommencer ou il était mort. Bon c'est vrai c'est une réaction un peu puérile de ma part, je vous l'accorde, mais le dessin est tout pour moi. Je suis rentrée dans cet école d'art parce que j'avais du talent, et je ne veux pas m'en faire virer parce que j'ai rendu un devoir minable parce que mon frère à noyer l'original... Et puis bon ça sert à ça les frères et sœurs, à se bagarrer. Tenant toujours mon dessin dans mes mains, je me décidai à rentrer dans la maison. Après tout je l'avais presque fini, il ne manquait plus qu'à ajouter une petite touche de couleur à un endroit précis - mon style artistique étant de faire un dessin en noir et blanc et de mettre une partie en couleur pour l'accentuer -. Surtout qu'avec le saut que mon chien avait fait les nénuphars ne seraient plus à leur place orignal.

    Je montai les marches en pierre blanches pour arriver au premier étage. Je longeai le grand couloir et ouvris la dernière porte sur la droite. J'entrai dans ma chambre, mon univers. D'ailleurs ça se voyait. Autant la maison était de couleur clair, sobre, autant ma chambre était toute ma personnalité. Il y a avait des tonnes et des tonnes de couleurs, des dessins partout collés sur mes meubles. Mes parents m'avaient même laissé faire un côté de mon mur, là où il y avait la fenêtre, représentant ce que je voyais de ma fenêtre. J'avais passé toutes les grandes vacances pour réaliser cela, et j'étais très fière de moi. Je posai mon cahier et mon crayon sur mon bureau pour me dirigeai vers la salle de bain, ou j'entrepris de prendre une douche et de changer de vêtement. Une fois fait je revins prendre mon cahier, mon crayon et ma pochette de crayon de couleur et j'allai me poser sur le lit. Avant de m'assoir je fis tomber mon crayon de bois. Je poussa un soupir et pencha pour ramasser mon crayon, qui avait rouler sous le lit. Génial... Je mis au moins deux bonnes minutes pour l'attraper, car il avait bien roulé jusqu'au mur hein, pas juste à trois centimètres de la bordure !

    Lorsque je me releva je vis l'horreur de ce qui venait de m'arriver. Ma chambre, celle que j'avais faite, avait disparus. Au lieu de ça elle était remplacé par une chambre tout blanche, toute fade. Quand je me releva je distingua trois lits. Où était-je ? Est-ce que je faisais un rêve ? Je me pinça. Non je ne rêvais pas. Que se passait-il ? Décidément je ne comprenais pas. Il y a trente secondes j'étais sous mon lit à ramasser mon crayon, et maintenant j'étais dans un endroit totalement inconnu. C'était impossible... Les larmes perlaient aux coins de mes yeux, je me sentais perdue. Je passa la main dans mes cheveux, geste qui prouvait ma nervosité. J'avais toujours mon carnet de dessin, mes crayons de couleurs et mon crayon de bois dans les bras. Mais où était le reste ? Je découvris en regardant autour de moi une enveloppe avec mon prénom calligraphié dessus. Je l'ouvris et la lus. Je compris. Je ne pouvais pas m'imaginer que "Le Maître Du Jeu" puisse mentir, car tout concordait. J'étais apparue ici, comme par magie. J'entendis des éclats de voix plus loin. Je me penchai vers la fenêtre pour distinguer une forêt et des montagnes. J'étais retenue contre mon gré ici, et je ne pouvais rien faire pour m'en aller. La poisse... Qu'allais-je devenir ? Et mon école d'art, ma carrière ? Tout était voué à partir en éclats ?

    Un don... J'étais donc censée avoir un don ? Mais lequel ? J'étais comme Spiderman, ou comme Wolverine ? J'étais déboussolée. Je n'avais jamais crus au fantastique, j'étais trop terre à terre pour cela. Ma vie n'était rythmée que par l'espoir que je devienne une artiste. Je me plongeais entièrement dans le dessin pour pouvoir atteindre ce but. Et ce don, cette histoire... Tout cela me ralentissait. Moi je ne voulais pas ralentir... Mais je devinai bien je n'avais pas le choix. Je ne pourrais m'échapper que comme j'étais venue. Mais quand cela arrivera, là je ne savais pas. Je me sentais vide, effondrée. Mon avenir, si bien tracé, venait de s'effondrer. Je n'avais d'autre choix que de me prêter au jeu, de faire ce que cet homme voulait que je fasse. Que je connaisse mon don et apprenne à le contrôler. Et plus vite je le ferais, plus vite je pourrais rentrer chez moi. Je posai mes affaires sur un lit, sûrement le mien vu que la couverture et les barreaux étaient colorés de la même manière que ma chambre, puis je sorti. Pour découvrir mon don je devais déjà commencer par m'informer d'où j'étais, et il n'y avait que les autres qui pourraient m'aider...

    IV } My favorites.

    Bonbon préféré : Les Dragibus
    Film préféré : L'œil du Mal
    Livre préféré : Le Pacte des Marchombres
    Musique du moment : Kelly Clarkson - My Life Would Suck Without You
    Parfum préféré : Lolita Lempicka
    Animal préféré : Le loup
    Fruit préféré : Les cerises
    Personnage de Disney préféré : Roselia dans La Fée Clochette

    V } Behind the screen.

    Quelle star avez-vous choisi ? Kristen Bell
    Comment avez-vous découvert le forum ? Hahaha...
    Preuve que vous avez lu le règlement : Ce n'est pas ici que tu la trouveras.
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