| Mes songes deviennent etrange, ou est-ce la réalité? |

J'étais dans ma chambre, je regardai l'horizon, me sentait soudainement seule. Ca ne m’arrivait jamais, mais j'avais l'impression que quelque chose n'allais pas aujourd'hui. Je me sentais un peu patraque. Ma mère m'appela, et je descendis les escaliers à toute vitesse. Ceux ci étaient plutôt dangereux puisque il était droit et les marches devaient faire au moins deux mètres de haut. Pour descendre ce n'étais pas facile, et il fallait être un mini géant pour monter les marches sans se soucier de la hauteur de celle ci. Parfois je me demandais ce que ma mère avait dans la tète. On disait de moi que j'étais une marginale, mais ma mère me battait à plate couture sur ce terrain la. Elle était photographe, et arrivais à s'en sortir plus ou moins bien. Quand à moi, j'aimais écrire et dessiner. J'avais essayé de prendre des photos une fois, mais c'étais catastrophique. Le cadrage était mauvais, et quasiment toutes les photos étaient floues. J'avais abandonné après cet échec malheureux. Je n'avais pas d'amis, ou je n'en avais plus. Avant, quand mon père était encore en vie, notre situation familiale était bien meilleure. Mais il était partis avec une pouf de 25 ans il y à 1o ans de cela et je le voyais le moins possible. Lorsqu'il était partit, bye bye les sois disant amies de maman, et à l'école publique, je n'avais pas été acceptée par les autres élèves. Je m'étais résolu à cette fatalité, me découvrant une âme de solitaire et d'artiste ainsi. Ma mère m'attendait en bas de l'escalier, un sourire scotché sur son visage. En lui demandant ce qu'il y avait, elle me rappela qu'elle avait un rendez vous et qu'il y avait des restes de pates dans le frigo. Je ris, en la voyant heureuse, et l'embrassa sur la joue. J'étais proche de ma mère, plus une copine qu'une mère d'ailleurs, et si elle était heureuse je l'étais aussi. Je la regardais partir, et remonter les marches, plus prudemment cette fois ci. Mais le sort s'acharna contre moi, et malgré mes efforts pour me retenir à cette satanée rampe, je dégringolai jusqu'en bas. Me claquant la tète par la même occasion, ma vision se flouta peu à peu. En appuyant ma main sur mon crane, je ressentais un étrange picotement, et me doutais que je saignais certainement, pourtant, je n’eus pas le temps de le vérifier, et plongé dans un état semi comateux.

Lorsque j'ouvris les yeux, je me réveillais dans un lit, fort peu agréable. Il était dur, les draps ne sentaient pas la même odeur que chez elle, et l'éclairage était plus que précaire. J'appelais faiblement ma mère, mais personne ne me répondis. Je me redressais, et en poussant un cri de stupéfaction, m'aperçut que je ne connaissais pas cet endroit. La pièce était éclairer par une faible lumière, et il n'y faisait pas chaud. Je me levai doucement, affolée, mais curieuse de savoir quel pouvais bien être cet endroit. Revenant vers le lit ou je m'étais réveiller et éviter l'autre qui était positionner juste à côté j'y découvris une lettre. En fronçant les sourcils, je l'ouvris. Je la parcourais rapidement, elle n’était pas longue. J’émis un rire nerveux en la relisant une deuxième fois, et me pinça pour m'assurer que tout cela n'étais pas réel. M'asseyant sur le lit, je fermais les yeux, mais rien à faire. J'entendais des voix qui s’élevaient, peut-être étais-ce un rêve? Même si moi même je n'arrivais pas à m'en convaincre, je m’approchai de la lumière. Pas de doute, il y avait bien des personnes qui parlait, de l'autre côté du mur. J'avais peur, mais j'essayais de retenir mes larmes. Pourtant, je fondis malgré en larmes. Celles ci roulèrent sur mes joues, et je m'essuyais avec le revers de mon sweat. Je m'assis sous la lumière, attendant patiemment que quelqu'un vienne. Parce que, forcement quelqu'un allait venir, on n’allait pas la laisser mourir de faim. Elle ressentait tellement de chose en ce moment même, qu'elle ne savait pas qu'elle émotion dominée le plus. La haine, la peur ou encore la curiosité la ronger. Soudain, elle se mit à parler, répétant sans cesse " il y à quelqu'un" comme une litanie. Elle savait à présent, que la peur dominer largement le reste…